Imagine-R et l’illustration

Tu as entre 12 et 25 ans , tu habites et tu étudies en Ile-de-France, participes aux Jeux concours pour devenir le héro de la  prochaine campagne d’affichage imagine-R…. pour cela tu dois simplement écrire un récit en 1500 caractères max….

Moi, ce que j’ai trouvé sympa dans cette campagne c’est que la RATP ait fait appelle a 4 illustrateurs plus ou moins connus (ça dépend pour qui) pour faire les affiches que l’on a vues partout dans Paris.
Il y avait Les Jeanclode pour ne citer qu’eux! (l’agence d’illustrateurs Lezilus).
Ainsi, Cream, Hello, Nicolas Barrome et Sébastien Touache, membres des JeanClode et plus largement du collectif d’illustrateurs les JeanSpezial ont planché sur le thème du métro, drivés par l’agence H.

Et c’est ainsi que les affiches retrouvent leur dimension artistique comme avant l’arrivée de la PAO et du numérique.

On doit cette renaissance à de nombreux designers dont Parra ou Baseman pour ne citer qu’eux, mais cela fait plaisir de constater que la communication “de masse” tente l’expérience avec succès.

L’affichage 4/3 indien et JC Decaux

Voici quelques photos des affichages publicitaires indien qui m’ont fait sourire.
Sur la première, on voit des panneaux être habillés un par un au pinceau. On pourrait penser que les peintres aient un pochoir et une bombe de peinture… non pas du tout, ils font cela avec un pinceau et surtout sans aucune protection contre les risques d’accidents dû à la circulation. In India, everithing is possible!!!

De même les panneaux publicitaires de 40m2 sont habillés à la main par des acrobates, des trapézistes! sans filets, sans ceintures de sécurité … en voyant tout cela, je me disais que JC Decaux n’arriverait jamais a s’implanter en Inde car les mentalités sont trop différentes, mais je me suis trompée, JC Decaux come in India!!!!

« Le numéro deux mondial de la communication extérieure, a annoncé mardi 16 octobre, avoir remporté le contrat de concession publicitaire de l’aéroport international de Bangalore qui ouvrira le 30 mars 2008
Un nouveau succès pour JC Decaux en Inde.
Après avoir déjà remporté le marché des abribus de New Delhi, le groupe d’affichage publicitaire s’installe à présent à Bangalore, la capitale technologique du pays. Ce nouveau contrat exclusif d’une durée de sept ans vise l’affichage publicitaire aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’aéroport, ainsi que le long de la route d’accès.
Bangalore, avec ses 7 millions d’habitants, est la troisième ville la plus peuplée d’Inde. L’aéroport actuel, qui a accueilli plus de 8,3 millions de passagers en 2006 (soit une hausse de 44% par rapport à 2005), fermera ses portes en mars 2008. Le nouvel aéroport (majoritairement détenu par des investisseurs privés dont Siemens et Zurich Airport), devrait accueillir plus de 10 millions de passagers en 2008, précise le groupe. « Bangalore représente le gain de notre premier aéroport en Inde. Nous avons l’ambition d’en faire la vitrine de notre expertise aéroportuaire dans ce pays dont la croissance extraordinaire va, nous en sommes convaincus, se poursuivre », a déclaré Jean-Charles Decaux, codirecteur général de JCDecaux. » (Indeinfos.com)

« En 1996 Jc Decaux a créé le “Département des Arts Graphiques” (Dag). Celui-ci regroupe l’ensemble des moyens d’études et de conception autrefois éclatés dans différentes entités : photographie, cartographie, 3 D, infographie, photomontage, mise en page, affiches, tirages, façonnage, maquettes, multimedia, web concepteurs sont réunis à Plaisirs dans les Yvelines, pour concevoir de nouvelles offres en toute indépendance à l’égard du Bureau d’Études.
Véritable contre pouvoir dans l’entreprise et directement rattaché à la Présidence du Groupe, le Département des Arts Graphiques a pour mission de concevoir les aides et argumentaires de ventes mis à la disposition des commerciaux. Le design numérique joue un rôle prépondé-rant puisqu’il permet de représenter ce qui n’existe pas encore, d’en montrer les faisabilités tout en faisant rêver le client. Chaque ville s’inscrit dans un contexte, une culture, une histoire qui lui sont propres et dont il convient de tenir compte dans la définition de nouveaux équi-pements. Il n’est pas question de faire du copier-coller ou de reproduire des solutions toutes faites. Au cas par cas, les dossiers font l’objet de propositions originales. » (Philippe LANIEPCE)

View

View est une agence de design audiovisuel, que fait des réalisation vraiment intéressantes.

View met à la disposition de ses clients, une réflexion stratégique s’appuyant sur la force des images.
À la fois laboratoire de recherche, vivier de talents, et société de production, View dédie son savoir-faire et sa culture design aux attentes de ses clients, adaptant ses propositions créatives à la multitudes des problématiques rencontrées.
Grâce aux compétences de ses producteurs, réalisateurs, artistes 3D, et graphic designers, View intervient dans des champs aussi variés que l’identité de chaîne (TF1, M6, France 5, France 2, France 3, MCM, Planète, Ciné Cinémas, LCI, Odyssée), la publicité (Radio France, RFI, France Info), l’interactivité (Thomson multimédia), ou l’expérience design (SFR).
Fondée en 1997 par Christophe Valdejo et Olivier Bontemps, View crée avec la même exigence des images dont l’impact, la puissance graphique et la pérennité sont sans cesse renforcés par ses réflexions 00stratégiques autour de nouveaux supports et formats audiovisuels.

view

Bruno Scaramuzzino

Je viens de retrouver sur internet la première personne qui m’a fait confiance et qui m’a offert une place de choix chez Euro Rscg. Je cherchais une vidéo sur Daily-Motion lorsque j’ai vu des images qui m’ont tout de suite parlées. Il s’agissait du loft de Bruno Scaramuzino, dans lequel j’avais passé une soirée pour fêter son départ d’Euro Rscg. Je crois que je n’ai jamais croisé un patron d’agence aussi charismatique et apprécié. C’est grâce a lui que j’ai fait un stage de 6 mois chez Euro Rscg, il y a 6 ans.
On m’avait vaguement proposé de le suivre dans l’aventure, ce que j’avais refusé. Je suis heureuse de voir que Meanings a grossi et que les soirée a Cachan ont l’air toujours aussi sympa.

Grand baroudeur du monde de l’édition, Bruno Scaramuzzino lance, après Verbe et Euro RSCG Publishing, sa troisième agence baptisée Meanings pour « produire du sens et le mettre en signes », dixit son fondateur. À quarante-cinq ans, et après en avoir passé vingt dans l’édition (dix en indépendant et dix dans un groupe), il dresse son bilan : « Ces sept ans chez Euro RSCG m’ont beaucoup appris. Mais je me suis senti chef d’entreprise devenu cadre supérieur dans une multinationale avec des préoccupations économiques trop prégnantes. » Ses relations avec Euro RSCG C & O – qui absorbe Publishing – sont pourtant au beau fixe. L’agence est le premier client de sa nouvelle société. Au titre de consultant, il est chargé d’animer les relations pour deux comptes importants du groupe, Axa et la SNCF. Ce qui lui laisse néanmoins le temps de formaliser l’offre de Meanings qui ouvrira officiellement en septembre, au 11, rue de la gare, à Cachan, dans le Val-de-Marne. Avec pour ligne directrice « savoir dire », la jeune société, qui se positionne entre le consulting et la création en identité et en édition, articule son offre autour de quatre services. Le premier, en amont, se fonde sur les études sémiologiques et linguistiques sur la concurrence ou sur le marché. Le dernier, en aval, porte sur de l’événementiel à contenu. « Nous ne sommes pas une usine à canards et nous ne rentrons pas en frontal sur la concurrence. Ces deux activités nous distinguent des agences traditionnelles », lance Bruno Scaramuzzino. Ces deux services encadrent le coeur de l’activité édition, les problématiques d’identité et de contenu. Pour conserver une taille humaine, l’entrepreneur va recruter six ou sept personnes et n’escompte pas dépasser la quarantaine de salariés, « seuil au-delà duquel la gestion prend le dessus ». Carole Soussan. Stratégie

4’35 », le format d’un clip pour se faire en un coup d’oeil une impression sur Meanings. En avoir une première image. Souvent la plus importante. Vivacité, diversité et fluidité ont en substance la trace escomptée. Très loin du déballage de savoir-faire ou de la liste des références.
Ni figée, comme la plupart des présentations d’agence, ni insistante, comme nombre de démonstrations un peu pesantes, cette présentation minimaliste au graphisme inspiré des tendances rock se v eut en rupture avec le discours institutionnel usuel et valorise la prise de parole du collectif. Pour Meanings en effet, le collectif a toujours primé sur les individualités, le projet de tous sur la carrière de chacun. Clip tourné à la Meanings’ House à Cachan, siège historique de l’agence.

En grande pompe!

Je m’amuse beaucoup d’entendre partout les mêmes sons de cloches. En 2 jours j’ai entendu et vue Joe la pompe partout, une évocation d’une collègue bien renseillé (et pour cause!), une cliente de freelance et une page dans le Etape graphique du mois de décembre… bref Joe la pompe avec son nouveau site en bilingue fait vraiment du bruit! et pourtant il agit depuis longtemps. C’est marrant comme parfois un nom devient un écho dans tout les conversations.

Concept: »Joelapompe est un site gratuit et libre d’expression, qui n’appartient à aucune organisation. Son but est de collectionner les publicités jumelles. Toute publicité dont l’idée existe déjà, que ce soit une coïncidence, une copie, ou à cause d’un manque de culture de son auteur est destinée à finir ses jours sur joelapompe.net
Ce site s’adresse aux amoureux de publicité vraiment créative et à tous ceux qui ne supportent plus de voir toujours les mêmes idées truster les annuaires et palmarès créatifs années après années. »

Dans le même esprit http://ulfablabla.free.fr/

Alors pourquoi ce nom me revient aux oreilles de partout…. y aurait il un mouvement de soutient ou un ras le bol général de voir toujours les mêmes concept en images?